L’aide à la pédophilie abstinente : pour un regard humaniste sur les « présumés coupables »
« Cette idée qu’on ne peut changer la nature humaine, quelle sottise ! » (Bertrand Russell)
Que peuvent espérer les victimes d’abus sexuels ou de viols quand, désignés comme les nouveaux monstres par les médias et l’opinion qui les mettent au pilori, les pédophiles vivent une solitude totale qui compromet leurs chances d’espérer se faire aider ?
Parmi eux, les pédophiles même abstinents sont présumés coupables. Alors qu’il serait urgent de leur donner les moyens d’exorciser leurs souffrances, c’est en priorité sur le volet prévention de la récidive que portent les efforts d’une majorité d’instances médico-socio-judiciaires. C’est ainsi que les désordres intérieurs des « pédophiles » apparaissent comme de véritables bombes à retardement menaçant un semblant d’ordre social. Cependant, la plupart des victimes, à l’instar de Latifa Bennari, fondatrice de l’association L’Ange Bleu (1), ou Isabelle Guso, romancière, s’accordent à souhaiter avant tout que puisse être évité le premier passage à l’acte. Ironie tragique, c’est au risque de passer pour des apologues de la pédophilie que beaucoup oeuvrent dans ce sens.
« Une bombe à désamorcer »
« Pédophile » : aujourd’hui plurivoque, ce terme repoussoir regroupe désormais dans l’opinion tant les individus éprouvant une attirance sexuelle pour les enfants pré-pubères (sens premier du terme), que les pédosexuels ou pédocriminels, auxquels on n’hésite pas à associer couramment les délinquants coupables d’inceste. Ce dangereux amalgame conduit à appréhender de la même manière la diversité des actes délictueux -qu’ils soient le fait de criminels pouvant avoir agi avec barbarie ou qu’ils résultent d’un « dérapage » ponctuel- et l’orientation sexuelle de personnes qui ne passent pas à l’acte. De là sans doute la création de l’expression pléonastique « pédophile abstinent ». Si, parmi les personnes correspondant à ce profil, certaines parviennent à vivre leurs attirances sans nuire aux enfants et à elles-mêmes , pour d’autres, en revanche, celles-ci constituent « un élément perturbateur, source d’angoisse, de culpabilité et de honte.(2)» Il est alors fort à craindre que, dans un contexte hyper-répressif où les « pédophiles », agissants ou non, sont devenus les nouveaux boucs émissaires sociaux, de nombreux pédophiles abstinents ne puissent trouver les moyens matériels et psychologiques d’exprimer leurs souffrances et d’éviter ainsi un éventuel passage à l’acte.
C’est parce qu’elle est consciente de cette carence et de ses conséquences dramatiques en termes de protection de l’enfance que Latifa Bennari a fondé l’association L’Ange Bleu. Ancienne victime d’abus sexuels, elle axe son action sur la prévention ; une prévention qui ne se borne pas à la mise en place de « cellules de signalement » ou à une information au demeurant parfois délicate (comment alerter un enfant sans générer ipso facto sa méfiance à l’endroit des adultes, sachant que la plupart des abus commis sont intra-familiaux?), mais qui englobe accompagnement et soutien aux pédophiles en prise avec des difficultés assez profondes pour les pousser au suicide.
Il s’agit là d’un choix pionnier ; il trouve sa raison d’être dans le fait que la priorité donnée à la prévention de la récidive n’apporte pas de résultats suffisamment probants :« Il vaut mieux déployer tous les moyens possibles pour désamorcer une bombe que faire le constat des dégâts et déblayer les ruines. (3)». Latifa Bennari propose ainsi un lieu de parole à ceux qui s’interdisent le passage à l’acte car, écrit-elle, « force est hélas de constater que le corps médical leur refuse cette écoute », or « une chose est sûre :un pédophile livré à lui-même est plus dangereux (à la fois pour les autres et pour lui-même) qu’un pédophile auquel on vient en aide.(4) ». De fait, ne pas permettre à un pédophile abstinent -et voulant le rester- de se libérer par la parole des souffrances engendrées par son désordre intérieur, c’est à l’évidence prendre le risque de maintenir un ordre de façade, de perpétuer l’actuel système où l’accent est mis, haut et fort, sur une lutte qui s’engage le plus souvent une fois que « le mal est fait ». Tout se passe en effet comme s’il importait avant tout de renforcer l’arsenal punitif et sécuritaire en brandissant non sans démagogie l’épouvantail de sanctions de plus en plus lourdes sans pour autant satisfaire et apaiser, dans de nombreux cas, les victimes elles-mêmes. Aux sanctions s’ajouteront, le plus souvent après la détention, l’injonction de soins et la mise en place de suivis labyrinthiques, pour lesquels on s’évertuera à coordonner, de manière empirique et ostentatoire, les efforts d’une pléthore d’intervenants : travailleurs sociaux, magistrats et psychologues, psychiatres ou autres psychodramatistes, tous confrontés à l’épineuse question de l’articulation de l’aspect médical au socio-judiciaire ; cependant que l’on réservera un accueil suspicieux, ou même franchement injurieux, à une justice restauratrice qui fait pourtant ses preuves (5), en l’assimilant d’office à une forme de négationnisme de la parole d’enfants abusés ou violés, voire à l’action souterraine d’un lobbying pédophile international.
Néanmoins les actions conduites par Latifa Bennari sont loin de recueillir les suffrages d’une majorité d’associations de victimes de viols ou d’abus, qui peuvent rester attachées à un type de discours risquant de les figer dans le statut de victimes. Une telle attitude ne peut qu’être amplifiée par le contexte de ces dernières années où le seul mot « pédophile » renvoie à l’inconscient collectif l’effrayante image archétypique d’un Dutroux, où l’affaire d’Outreau a pu amener à compromettre la protection de l’enfant après qu’on eut mis en doute la véridicité de sa parole, où la justice bat sa coulpe avec bruit après chacun de ses manquements à la sécurité et qu’on légifère à tout-va pour les pallier avec une « réactivité » exemplaire. Ainsi il apparaît difficile de plaider la cause des victimes potentielles de délinquants sexuels via celle des pédophiles abstinents sans entrer dans une nouvelle ère du soupçon. D’autant que la méfiance systématique s’est muée en réflexe : de nos jours, tout geste affectueux à l’égard de l’enfant, de l’élève …peut être rapidement mésinterprété et donner lieu à un « signalement ».Dans ce climat délétère, dépeints comme des monstres, les pédophiles angoissés par la surgie de leurs pulsions semblent condamnés à se conformer à cet étiquetage disqualifiant d’eux-mêmes, leur forte stigmatisation sociale ne faisant que renforcer le risque de voir augmenter le nombre des victimes potentielles. Aussi devient-il urgent d’aborder la question de la pédophilie et plus particulièrement celle du premier passage à l’acte en refusant que l’émotionnel -voire « le viscéral », ou encore « l’épidermique »- ne l’emporte sur la réflexion objective et dépassionnée qu’un tel enjeu exige. Pour protéger l’enfance avec efficacité, il importe en effet de surmonter dégoût, rejet ou préjugés afin de rendre possible une compréhension en profondeur du « fonctionnement pédophilique », notamment dans son lien avec la manière insidieuse dont une société duplice génère elle-même, par son propre manque de repères éthiques, les individus imprévisibles ou ingérables qu’elle frustre en permanence mais auxquels elle s’offusque qu’on puisse lui demander de porter assistance. S’interroger sur nos responsabilités face à la persistance de cette situation, mobiliser les consciences autour d’attitudes humanistes productives, prévenir le drame plutôt que sanctionner: ces actions, prônées par L’Ange Bleu, s’avèrent indispensables pour oser enfin l’échange avec ceux qui accepteront qu’on leur tende la main.
Dans la peau d’un pédophile
En tant qu’ancienne victime d’abus sexuels et mère qui espère que ses enfants « ne croiseront jamais un de ces « monstres » que notre société crée chaque jour », la romancière Isabelle Guso ose, elle aussi, une compréhension qui va à contre-courant de l’attitude de rejet des pédophiles. Dans sa novella Présumé coupable (6), elle se glisse « dans la peau » de l’un d’entre eux. Comme si, la démarche étant si incongrue, si provocatrice, seul le champ fictionnel avait pu autoriser cette « focalisation interne » donnant directement accès aux démons qui tourmentent le « héros ». Celui-ci débarque à Tokyo où il trimbale sa souffrance, infinie, torturante. Jeune cardiologue, il s’y est offert un voyage initiatique dans l’espoir de déposer son fardeau, que la narratrice se garde bien de nommer d’entrée de jeu, préférant au risque de s’aliéner le lecteur celui de l’agacer un peu. Peut-être d’ailleurs ce dernier s’identifiera-t-il au personnage de cette femme que le héros croise au début du livre, une femme empathique pourtant, à qui il osera dévoiler ce qu’il est -mais ce ne sera que pour la faire fuir : « Elle se tourne vers moi, son regard soudain dégrisé cherchant une plaisanterie dans mes yeux…(…) Comment pourrais-je la blâmer ? Même moi, je me vomis, parfois. » Dans cette parabole de notre temps, le héros correspond sur la toile avec fallen_angel, « pseudo » derrière lequel souffre un jeune homme, pédophile depuis la puberté, mais « légalement dangereux » depuis ses dix-huit ans : « Fallen n’avait donc jamais touché personne et il s’était promené sur des sites surveillés par la Police, où on l’avait laissé, durant cinq ans, abreuver sa sexualité d’images interdites. » ; mais « Pour les statistiques, un pédophile majeur arrêté, c’est mieux qu’un mineur pris en charge et soigné ». Le héros reçoit les coups de Franck, son beau-frère, un « beauf » tel qu’en sa caricature: « Il faudrait les castrer, les pendre par les couilles, rétablir la peine de mort qui est la seule justice qu’ils méritent. » Enfin, il témoignera contre un psychologue pédocriminel, pour l’amour de Shinta, enfant rédempteur grâce auquel il accédera enfin au statut d’être « humain » : « Dans ce genre d’affaires, les peines sont toujours trop dures ou trop clémentes. Du non-lieu pour faute de preuve à la pendaison haut et court pour servir d’exemple. ».
Il est tout à fait symptomatique qu’Isabelle Guso perçoive comme une nécessité d’ajouter deux postfaces à cette fiction pourtant suffisamment éloquente. La crainte de voir son propos mal compris l’amène à éclairer sa visée didactique : «A travers ce livre, je cherche(…) juste à poser une question : comment empêcher[les pédophiles abstinents] de franchir la ligne jaune ? (…) « La prévention plus que la punition », des paroles si politiques que l’on finit par ne plus entendre leur vrai sens. Pourtant, ce qui se cache derrière, c’est de savoir si notre volonté est de condamner une fois le crime commis ou essayer d’empêcher le drame d’avoir lieu. ». Le texte qui fait suite à cette postface en est une autre, signée Maître Mô, pseudonyme de Jean-Yves Moyart. Connu pour son blog, cet avocat du Barreau de Lille prend soin d’expliciter clairement, à son tour, l’objectif d’Isabelle Guso : « (…) ni ces quelques mots, ni ce livre ne sont une ode à la gloire de la pédophilie ou ne veulent négliger les ravages que les actes pédophiles, comme d’ailleurs toutes les agressions sexuelles en général, causent aux enfants- évidemment. » Une fois prise cette précaution inaugurale là encore jugée indispensable, il relaie les questionnements de la romancière sur ces individus condamnés à bâtir leur vie sur d’asphyxiants mensonges: « Combien de temps faudra-t-il encore pour qu’un « numéro vert », étatique, soit à la disposition des personnes éprouvant cette attirance, pour qu’anonymement, elles puissent exprimer leur « distorsion », rencontrer un psychiatre, demander soins et suivi avant tout passage à l’acte fatal ? Combien de victimes ? Combien de temps encore jugerons-nous les personnes pédophiles, c’est-à-dire souffrant d’une affection psychiatrique reconnue, qualifiée, exactement comme n’importe quel criminel ayant froidement et délibérément préparé son crime ? Combien de victimes, tant il est vrai que cogner judiciairement sur ces personnes n’a jamais dissuadé les autres d’aucun passage à l’acte ? » On pense ici à cette situation ubuesque présentée dans le documentaire de Xavier Deleu, « De la pulsion à l’interdit » (7) : un pédophile « repenti » (donc devenu abstinent ou « tourmenté »), sur le point de céder à ses pulsions, se décide à aller chercher de l’aide dans un commissariat, après s’être vu refuser un rendez-vous chez son psychiatre. Un membre des « forces de l’ordre » lui répond en substance : nous ne pouvons rien pour vous, hélas, tant que vous n’avez violé personne…(!)
Ecouter et soutenir en amont
A l’ère de « un fait divers, une loi », on ne manquera pas d’observer sur ce sujet la volte-face spectaculaire de la société française, celle-là même dont bon nombre, dans les seventies, souhaitaient qu’en matière de pédophilie on brisât la « tyrannie bourgeoise, qui fait de l’amoureux des enfants un monstre de légende » (Libération, 7-8 mai 1977). A cette époque sont applaudis les chantres d’une cause pédophilique que l’on se plaît volontiers à esthétiser. On se rappelle par exemple Léo Ferré chantant « Le jour où ça ne m’ira plus/ Que sous ta robe il n’y aura plus/ Le Code Pénal » (« Petite », 1969), les audaces provocatrices d’un Gabriel Matzneff (8), en littérature comme sur les plateaux de télévision, ou encore la pétition signée par plusieurs intellectuels notoires (9) pour défendre trois délinquants sexuels condamnés dans « l’affaire de Versailles » à trois ans de détention préventive (Le Monde, 26 janvier 1977). Depuis les années 80, la pédocriminalité fait l’objet d’une condamnation quasi unanime, notamment depuis que l’on a pris la mesure des séquelles des abus ou crimes sexuels sur la psyché des victimes. Cette prise de conscience s’est manifestée entre autres, ces dernières années, par la mise en cause de personnalités publiques ; citons Frédéric Mitterrand, Roman Polanski ou Daniel Cohn-Bendit (10). Cependant aujourd’hui encore, dans le sillage de certains débordements idéologiques post-soixante-huitards, il se trouve des « militants pro-pédophiles » pour revendiquer leurs conduites sexuelles déviantes en arguant des bienfaits de l’éveil précoce des enfants à la sexualité ; ils comptent sur une évolution de la société pour faire accepter la pédophilie comme a été légalisée l’homosexualité. Cette position, absolument inacceptable, ne bénéficie heureusement d’aucune audience dans le champ médiatico-social.
Il va sans dire que l’on ne peut que se féliciter de la levée de tabou dont font désormais l’objet les délits sexuels. On peut toutefois déplorer que ces avancées s’accompagnent de corollaires négatifs; citons le sentiment d’impuissance et de fatalité induit par l’idée que l’on naît pédophile, ou l’hystérisation d’un discours dominant pédophobe tenu par une société anomique, par ailleurs peu encline à reconnaître sa part de responsabilité dans la genèse de ce trouble. Comment en effet douter que, par certains de ses comportements permissifs voire même infantolâtres, elle se transforme en une florissante fabrique de pédophiles ? Ses hauts cris d’horreur face aux affaires de pédophilie ne traduisent-ils pas, aussi, la peur de voir ses propres dérives dans le miroir que lui renvoie la lecture des faits divers ? Ainsi la mode « girly », fort lucrative, pour se limiter à cet exemple, efface -tel l’inceste- les frontières intergénérationnelles: de nombreux parents n’hésitent pourtant pas à se conformer à ses diktats, leur fascination pour leurs fillettes n’ayant d’égale que celle qu’exercent sur eux les scandales de la pédophilie ; d’autres, s’ils s’alarment, finissent par céder, craignant de voir leurs enfants rejetés par leurs pairs. Tous ces parents, à juste raison et au-delà de leurs propres contradictions, se montrent soucieux de la protection de leurs enfants. Pour cette raison même, ne devraient-ils pas prendre le risque salutaire de briser le tabou en incitant aussi leurs adolescents au dialogue ? Et s’ils ne peuvent le faire, les bases de l’ordre social s’établissant dans l’écosystème familial, ne devient-il pas indispensable d’aménager des espaces de parole (et non de « contrôle » ou de « détection »), dédiés aux jeunes et aux moins jeunes que bouleverse leur orientation sexuelle naissante? Jean-Yves Moyart nous alerte : « On a le droit, et le devoir, parce qu’ils sont faibles, de penser aux enfants. Et parmi eux, à celui qui, commençant à grandir, devenant ado, sent bien , au plus profond de lui, qu’il regarde les petits enfants différemment, que les copines ou les copains ne l’intéressent pas, pas comme ça ; qui va peut-être décider d’être moniteur, ou prof, sentant, confusément encore, cette terrible attirance, la refusant, mais ne pouvant se résoudre à s’éloigner totalement des enfants…» (11)
Il est dramatique que la question de la pédophilie ne puisse être davantage appréhendée sous l’angle de la prévention du premier passage à l’acte. Il tombe pourtant sous le sens que cette approche est celle qui répond au plus près au souhait des victimes, qui auraient « préféré » ne jamais subir d’agressions plutôt que de garder le silence ou de devoir entreprendre des procédures judiciaires lourdes à tous égards -et souvent sans effet réparateur. En Allemagne, en Belgique, au Canada ou aux Pays-Bas, consultations ou antennes d’écoute sont proposées aux personnes souffrant d’attirances pédophiliques. En France, L’ange Bleu a mis en place des groupes de parole, de même que le pédopsychiatre Roland Coutanceau (12). Développer des actions semblables impliquerait certes aides financières et matérielles, formations d’écoutants ou de soignants, mais ne peut se concevoir sans le préalable d’un nécessaire changement de regard social sur les pédophiles abstinents. Car peut-on continuer de croire que, comme les accidents, ou naguère la peine de mort, le fléau de la pédophilie ne peut s’abattre que sur autrui, et pas notre fils ou notre cousin ? Faut-il rappeler qu’on ne choisit pas d’être pédophile ? Il y a quatre siècles, un certain Montaigne tenait que « Chaque homme porte la forme entière de l’humaine condition. » Un humanisme trop oublié qu’il serait urgent de remettre au goût du jour.
Article de Laurence Schaefer paru dans la revue SENS DESSOUS en janvier 2013
http://sensdessous.wordpress.com
1. Cette association apporte écoute et soutien aux victimes de maltraitance sexuelle et œuvre à prévenir le passage à l’acte pédosexuel. L’Ange Bleu, A.N.P.I.C.P. (Association Nationale de Prévention et d’Information Concernant la Pédophilie) 33, avenue Philippe Auguste, 75011 Paris.
2. Latifa Bennari, présidente de l’association L’Ange Bleu, www.ange.bleu.com
3. Idem
4. Latifa Bennari, forum.doctissimo.fr, 17 novembre 2004.
5.Voir sur ce sujet les travaux de Jacques Lecomte, l’un des principaux experts francophones de la psychologie positive, enseignant notamment à l’Université Paris Ouest Nanterre La Défense. Consulter également les écrits de Michel Suard, psychologue systémicien et thérapeute familial à Caen, sur le blog de l’ATFS (Association de Thérapie Familiale Systémique : www.atfs.fr).
6. Isabelle Guso, Présumé coupable, Griffe d’Encre éditions, septembre 2010.
7. Réalisé en 2011, rediffusé le 23 août dernier, ce film peut être visionné sur www.lcp.fr
8. Auteur de l’essai Les Moins de seize ans, édité chez Julliard, coll. « Idée fixe », Paris, 1974. Cet « amant des enfants » y expose son goût pour de jeunes mineurs.
9. Parmi les signataires : Aragon, Bernard Kouchner, Jean-Paul Sartre, Simone de Beauvoir, Philippe Sollers, Jack Lang…et Françoise Dolto…
10. Dans Le Grand Bazar, publié chez Belfond en 1975, Daniel Cohn-Bendit raconte avoir prodigué des « caresses » à de très jeunes enfants alors qu’il était aide-éducateur au jardin d’enfants de Francfort. Il fera par la suite état de « remords d’avoir écrit tout cela », affirmant avoir « voulu choquer le bourgeois ».
11. Présumé coupable, op. cit., p. 102-103.
12.Psychiatre-criminologue au centre médico-psychologique de la Garenne-Colombes.